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Strava aller, strava aller…. «


"T’as vu le segment, sur Strava… ? " . C’est un samedi matin à l’entrainement dans l’échauffement que mon ami Pitau disserte avec notre bien aimée« Star » du trail que j’entends parler pour la première fois du truc. Manifestement c’est bien, ils échangent sur les performances de Pierre, de Paul, de Jacques et de tout le reste de la famille. Intrigué, je ne dis rien tout content d’avoir pu partager une conversation avec les 2 missiles qui me laissent sur place dès que j’ai eu fini d’égrener les cinq secondes du départ.


Quelques 2h45 et 30 bornes plus tard, je rentre et me mets devant l’ordi pour savoir de quoi on parle. J’avoue ne pas être trop fan des nouvelles technologies, les courbes de mathématicien, les statistiques et autres catalogues d’informations scientifiques mais bon faut-être dans l’air du temps. Perso je sais me servir de ma montre en trois phases : Phase 1 : j’allume, Phase 2 : j’appuie sur démarrer, Phase 3 : j’éteins ; de ma balance Phase 1 : Je monte, Phase 2 : j’insulte, Phase 3 : je descends.


En clair, la technologie pour les nuls (voire pour les cons). Noter qu’il y a un côté pratique ça évite d’avoir à se servir de trucs aussi évolués qu’une machine à laver ou un fer à repasser…pour laisser ça à des génies, genre Madame huiles essentielles…


Mais Strava a l’air plutôt bien foutu, une fois un compte créé on suit non seulement ses propres pérégrinations mais aussi celles des autres. Il y a des segments, où les uns et surtout les autres établissent des records, il y a des challenges. Oui des concours, c’est très masculin comme concept mais depuis tout petits nous adorons nous mesurer aux autres. Et donc même à 45 piges passées, comme nous sommes de grands enfants nous continuons à jouer à celui qui pisse le plus loin.


Et ben pour ça Strava c’est génial…on retrouve les collègues, on bat des records, on fait le concours de celui qui court le plus vite, le plus longtemps, il y a des classements par âge, par poids, par pays…on se congratule, on se chambre aussi. Que du bonheur quoi. Me voilà donc accroc, je participe à tous les challenges, courir 10 km, un semi, monter plus de 3000 mètres en un mois, courir le plus de kilomètres sur une semaine, au mois de mai…etc, etc.


On s’abonne les uns aux autres, on s’épie un peu aussi. On rencontre du monde. Moi mon nouveau copain c’est Juan-Carlos, je ne l’ai jamais vu (c’est un parisien) mais dans le challenge des mois de mai, juin et juillet disons en termes sportifs que je lui ai soufflé la place de meilleur français…en marseillais que je l’ai massacré… !!!


En tout cas, ça fait chambrer, montée de Rougiers, segment du coach entre la boîte aux lettres et le petit pont, tour de piste, montée du camping... tu en veux des challenges. Que des grosses batailles, et des parties de rigolade…(ouais quand on est devant).


Ma femme, elle, est désespérée, elle a bien essayé de créer un segment de la salle de bains au panier à linge sale, ou du dossier de la chaise de la salle à manger à la penderie de l’entrée, mais ça n’a pas marché, elle est bien la seule à chercher ces records. La descendance et moi, on se concentre sur la route… et puis un segment avec l’aspirateur c’est nettement moins amusant… !!!


En tout cas à 45 piges, ça m’a donné un surplus de motivation. Alors, merci Strava, merci à tous les SMACEURS qui ne manqueront pas de me chambrer lorsqu’ils me rouleront dessus, genre le nouveau missile qui du haut de ses 26 ans m’a humilié lundi dernier (sale gosse), et bienvenu dans le monde des accrocs connectés. Après le désormais célèbre « On n’est pas bien là ??? », voici venu le temps du « Strava aller, strava aller » …

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